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Deux rues aux écoles à Colombes pour la rentrée 2024 ! Victoire de Colombes Respire et de la FCPE

Et s’il y avait moins de circulation aux abords de l’école de votre enfant ? Cela signifie aussi un espace sécurisé, apaisé et avec moins de pollution.

C’est l’objectif du projet « Rue aux écoles » que portent les associations FCPE Colombes et Colombes Respire.

Pour cette rentrée, la mairie a décidé de lancer l’expérimentation dans deux rues : la rue Gay-Lussac pour l’école maternelle Reine-Henriette et le collège Gay-Lussac et la rue des Canibouts pour les écoles maternelles et élémentaires Buffon.

Vendredi 24 mai, une mobilisation s’est tenue rue Gay-Lussac pour montrer ce à quoi pourrait ressembler une rue sans voiture un matin d’école… et ce fut une grande réussite !

Voir les photos sur Instagram : https://www.instagram.com/colombesrespire/

Vendredi 3 mai s’est tenue une première réunion sur les rues aux écoles, rassemblant plusieurs parents d’élèves et riverains pour échanger sur ce nouveau dispositif. D’autres réunions suivront, nous vous tiendrons informé. D’ici là, si vous souhaitez en savoir plus sur les « rues aux écoles », n’hésitez pas à nous contacter !

Retrouvez ici la présentation complète qui a été projetée ce soir-là

Après une première mobilisation en mai 2023 (lire plus loin), un sondage a été mis en ligne par les deux associations de décembre 2023 à mi-janvier 2024 sur les questions d’aménagement aux abords des écoles. 175 personnes y ont répondu. 18 établissements scolaires étaient représentés à travers les réponses des parents. Une majorité, 55%, se montre favorable à des rues aux écoles. Pour la plupart, les participants au sondage réclament plus de sécurité et moins de trafic aux abords de l’école de leurs enfants.

Les résultats de ce sondage seront bientôt présentés aux élus de la municipalité de Colombes, qui se montrent plutôt réceptifs à cette idée.

Les résultats complets ici.

Pourquoi demander plus d’espace pour nos enfants ?

Aujourd’hui, près de la moitié de l’espace public à Paris et en proche banlieue est consacré à la voiture. Plus de trois enfants sur quatre respirent un air toxique en France. Les cas d’asthme chez les enfants ont doublé en deux décennies avec 240 000 enfants asthmatiques en Ile-de-France. En France, près de 100 000 personnes meurent tous les ans à cause de la pollution de l’air. Il y a urgence à agir !
Les rues piétonnisées, appelée “rue aux écoles” parfois, ou même des rues apaisées ont des impacts positifs considérables sur la qualité de l’air en permettant de réduire les niveaux de pollution dans les rues adjacentes aux écoles. Plusieurs études l’ont prouvé au Royaume-Uni ou dans la région flamande. Les rues aux écoles représentent donc un bon point de départ pour un transfert modal vers les mobilités décarbonées car elles augmentent la proportion de personnes se rendant à l’école à pied ou à vélo, au lieu de se déplacer en voiture. Par ailleurs, en encourageant les enfants à aller à l’école à pied ou à vélo, les rues aux écoles assurent l’acquisition de bonnes habitudes de mobilité dès le plus jeune âge, lesquelles seront conservées à l’âge adulte.
Parmi toutes les mesures ayant pour objectif d’améliorer le partage de l’espace public et de diminuer la place de la voiture, les rues aux écoles représentent un levier d’action relativement simple à mettre en oeuvre pour des résultats importants. En effet, elles sont susceptibles de susciter l’adhésion d’un vaste public – enfants, parents, grands-parents, enseignants, riverains, commerçants : des sondages en Belgique, au Canada, en France et au Royaume-Uni  ont montré à quel point les rues aux écoles sont populaires une fois mises en place, notamment car elles permettent de rendre les rues plus conviviales et propices à la création de liens sociaux via l’apparition de nouveaux usages (discuter, manger, jouer) dans l’espace public.

Plus d’infos sur le site de l’association RESPIRE ou sur le site du collectif La Rue est à nous

Lire aussi l’article du Parisien du 10 septembre 2023

Comment faire ?

Nous voulons des rues plus sécurisées pour le bien-être, la sécurité et la santé de nos enfants !
Associations, parents d’élèves, enseignants, riverains, tout le monde peut agir pour demander à la mairie des rues apaisées aux abords de l’école ; pas forcément piétonnisées tout le temps d’ailleurs, il existe plein de pistes différentes : aménagées différemment, avec plus d’équipements vélo, avec des restrictions de circulation, des fermetures le matin et le soir…

Une 1re mobilisation en mai dernier pour l’école Pompidou

Le 12 mai 2023, les associations Colombes Respire et FCPE-Pompidou se sont associées à la mobilisation européenne pour des rues apaisées aux abords des écoles, en organisant une opération de sensibilisation auprès des parents d’élèves et des automobilistes rue Denis-Papin. 

Cette mobilisation du 12 mai était portée, en France, par La Rue est à nous, une coalition d’organisations et de citoyen.ne.s engagé.e.s autour des enjeux de la pollution de l’air et de la mobilité :  ; et, en Europe, par Clean Cities qui recense sur son site toutes les mobilisations, dont celle de Colombes.

La rue Denis-Papin est en effet un exemple de rue qu’il faut rendre aux enfants qui l’empruntent chaque jour pour aller à l’école ! Cela fait quatre ans que la FCPE demande à la mairie de Colombes d’agir pour sécuriser les abords de cette école primaire qui compte plus de 300 élèves. Il y a 2 ans, une maîtresse a été renversée rue Denis-Papin, un peu avant 16h30 devant toute sa classe, alors qu’elle la ramenait à l’école.
Chaque jour, les parents d’élèves font le constat de la dangerosité et de la pollution importante aux abords de l’école. La densification du trafic, y compris de nombreux poids lourds et camions aux heures de pointe, conduit à une dégradation très importante du cadre de vie, tant pour les riverains, les familles et les écoliers ainsi que l’ensemble des piétons et cyclistes : augmentation des pollutions atmosphérique et sonore, insécurité routière, augmentation des incivilités routières et tensions dans l’espace public.